Aujourd’hui je voudrais vous parler d’une expérience que j’ai vécue avec un partenaire.
Nous avions décidé de travailler ensemble sur une thématique dans l’objectif de pouvoir réaliser une intervention commune chez un client.
Nous avons donc travaillé ensemble une bonne demi-journée sur cette thématique. J’ai partagé mes connaissances, qui étaient tout de même plus importantes que celles de mon partenaire.
Il faut ici préciser, que dans ce projet, j’étais la sachante et mon partenaire, l’apporteur d’affaires.
Je devais réaliser la prestation pour le client de mon partenaire. Du moins c’est ce que j’avais compris.
Six mois plus tard, je n’ai plus de nouvelles de ce partenaire. Par contre, tout à fait par hasard, j’ai découvert que ce partenaire avait utilisé les connaissances très détaillées que je lui avais fournies sur le sujet. Sans même m’en parler.
La première réaction a été de la stupeur. Comment peut-on oser faire ça ? Je La deuxième de la colère. Non mais quel toupet, quelle manipulation ! La troisième, du dégoût. Aujourd’hui encore je ne comprends toujours pas ce comportement.
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Donner pour recevoir
Quelle leçon tirer de cette expérience ?
Je participe beaucoup à des événements réseau. La phrase qui revient souvent dans ses événements est très connue : Il faut donner pour recevoir.
J’ai donné. Qu’ai-je reçu ? Rien de la part de mon partenaire. Mais ce que j’ai reçu par ailleurs est beaucoup plus important. J’ai pris conscience que j’avais des compétences, des savoirs qui avaient une valeur que je ne soupçonnais pas mais, qui méritaient d’être volés.
J’ai donné, oui mais trop donné. Quels besoins avais-je de faire un cours, de travailler pour ce partenaire, sans contrat ! ? Naïvement, j’ai fais Confiance. Un contrat, c’est se protéger, mais c’est aussi se libérer, établir la confiance, pour pouvoir travailler sereinement. Y compris dans les phases préparatoires. Faire trop confiance, n’est-ce pas aussi le signe d’un manque de confiance en soi ? Pourquoi ai je tant donné ? Est-ce parce que je voulais prouver quelque chose, ma valeur, ma compétence ? Est-ce parce que je n’étais moi-même pas sûre de ma compétence ? Je ne sais pas, mais ce n’est pas ici que je vais trouver la réponse. Ce que j’aurais du faire, c’est renvoyer ce partenaire qui voulait en savoir plus, vers des sources fiables, comme l’Anact, INRS, ISO etc…
Vous l’aurez compris ce n’est pas une première fois.
Se connaître pour mieux se reconnaître
Il y a une autre leçon que je tire aussi. Il est important de bien se connaître et de donner de la valeur à ce qu’on possède. Si on vous vole c’est qu’il a de la valeur non ? En tant que consultante et formatrice mon capital est constituée de toutes les rencontres, les échanges, les diagnostics, toutes ses connaissances que j’ai acquises et qui me permettent d’avoir un regard différent sur les sujets que je peux avoir à traiter. C’est ma valeur ajoutée, puisque c’est ma propre expérience que je transforme en compétences.
C’est incomparable puisque c’est unique.
Cette intervention que me proposait ce partenaire, je peux très bien la proposer à mes propres clients toute seule.
Je partage avec vous cette leçon. Nul besoin de faire comme les autres pour être reconnu. Nul besoin de se dépouiller pour recevoir. Votre valeur ajoutée c’est vous. Prenez soin de vous.
Avez-vous eu ce type d’expérience avec un partenaire ? Avez vous une leçon à partager ?
J’ai hâte de vous lire dans les commentaires.
A très vite
Elisabeth Vieyra, Evizeo Conseil, pour les astuces bien-être au travail et dans sa vie perso d’Elisabeth.