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… Et être un dirigeant heureux ?
Alors que j’animais une formation, des tensions ont « explosé » au sein du groupe. J’ai compris que la formation n’avancerait pas et il m’est apparu que je devais leur laisser du temps pour discuter entre eux.
Ce groupe qui faisait bonne figure devant moi depuis le début de la formation, avait beaucoup de sujets à régler. La raison en était des non-dits, des jalousies, des interprétations, des rancoeurs.
De cette expérience, j’ai tiré quelques incontournables au bon fonctionnement d’un collectif à partager avec tout dirigeant d’équipe.
Créez le collectif parmi vos salariés
Justement, il faut le créer, ce collectif. Travailler « tous ensemble » ne se décrète pas.
Il ne faut pas oublier qu’un groupe est constitué de plusieurs personnes. Chacune a ses objectifs, son mode de fonctionnement. Ceux-ci ne sont pas toujours forcément compatibles avec le fonctionnement des autres membres ou du groupe.
Pour avoir l’assurance que votre groupe va fonctionner, vous devez vous assurer que les individualités soient mises de côté.
Un groupe est effectivement constitué de plusieurs personnes, mais si vous en êtes le responsable, le dirigeant, manager…, , ce sont avant tout des individus qui partagent votre vision, vos objectifs, vos règles de fonctionnement, et respectent le cadre que vous avez mis en place.
Communiquez largement sur votre vision, la destination où vous souhaitez les emmener, et expliquez comment vous voyez le moyen de transport, vos valeurs, vos objectifs et les processus. C’est le point essentiel pour créer un collectif.
Si vous percevez des obstacles à la création de ce collectif, assurez-vous qu’ils soient discutés. Dans ce cas, vous pouvez prendre une posture de médiateur par exemple. On en discute, chacun s’exprime, puis vous tranchez. Ne laissez pas des différents s’installer. Ils peuvent se transformer en comportements inacceptables dans le temps.
Laissez l’espace à chacun pour s’exprimer. Cela permet de percevoir chez chacun ce qu’il veut et peut apporter au groupe. Aussi, vous pourrez identifier les « brebis galeuses », ceux qui ont un agenda personnel, dont les objectifs ne sont pas en cohérence avec ceux du groupe.
Cela permet de favoriser l’implication, car, ce que vous voulez, c’est que chacun s’engage dans la mise en route vers l’objectif.
Créer un collectif c’est permettre à chacun d’avancer à son rythme et avec son propre véhicule. Cela signifie donner une place à chacun dans le groupe en fonction de ses forces et faiblesses.
Soyez un leader pour vos salariés
Un leader est une femme ou un homme « qui, à l’intérieur d’un groupe, prend la plupart des initiatives, mène les autres membres du groupe, détient le commandement » (Larousse).
Il ne s’agit pas forcément d’autorité ou de force. Il s’agit d’être
- reconnu comme un membre du collectif, visible, disponible,
- capable de prendre des décisions et de les assumer
- celui qui donne les rôles et responsabilités
- encourageant et motivant
- courageux, assez pour sanctionner quand il le faut, reconnaitre ses erreurs
Ne laissez pas trop de place aux individualistes. Chacun doit, certes, trouver sa place dans le groupe en fonction de ce qu’il peut y apporter, mais pas au détriment du bien collectif. Et surtout pas en opposition non constructive contre vos règles.
En ayant une position de leader, vous vous assurez d’identifier les dysfonctionnements en amont. Rien de pire que de découvrir, par exemple, sur les réseaux sociaux, ce qui passe dans votre entreprise.
Lorsqu’il n’y a pas de leader pour gérer les individualités, le risque est que le groupe ne fonctionne pas. Pire, des conflits émergent à l’intérieur de votre entreprise mais également à l’extérieur, créant un impact négatif sur votre entreprise.
Nous avons tous au moins déjà vu une vidéo virale de salariés exprimant des valeurs contraires à celles promues par leur entreprise.
Pour qu’un groupe fonctionne correctement, un leader doit être reconnu. Sans leader affirmé cela tourne au « grand n’importe quoi ». Cela n’est pas du tout acceptable.
Comportez-vous comme le leader, celui qui « mène » le groupe.
Important : vous devez mettre en avant – et pratiquer – le respect, la courtoisie, l’écoute, la liberté de s’exprimer dans le collectif. La justice fait partie de la posture d’un leader. Et être juste, c’est récompenser mais aussi aider à se corriger.
Comme Hannibal, vous aimez sûrement que votre entreprise fonctionne sans accroc. Ça signifie que tout va bien, et vous, vous êtes heureux.
Si vous souhaitez faire le point et être un manager encore plus heureux au travail, prenez rendez-vous pour un diagnostic gratuit.